Bienvenue sur notre page de conseils de voyage. Vous trouverez ici les informations utiles pour vous aider à vous préparer votre voyage

L’Éthiopie a des frontières communes avec l’Érythrée (ancienne province), la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenya et la République de Djibouti. Cependant, l’arrivée par la route peut être très difficile voire dangereuse. Nous vous conseillons donc fortement d’arriver par la voie des airs.

Plusieurs compagnies aériennes desservent l’Éthiopie. La principale étant Ethiopian Airlines, avec des vols directs depuis Paris, Marseille, Genève, Bruxelles. Toronto, etc. Les autres compagnies partant de l’Europe et du reste du monde  sont Turkish Airlines, Lufthansa, Egyptair et Qatar Airways, toutes avec des escales. De plus, la ligne de train reliant Addis-Abeba à Djibouti est dorénavant rouverte au public. Demandez-nous de plus amples renseignements pour connaitre le calendrier de départ.

Un visa de tourisme, valable de un à trois mois, est obligatoire. Attention, votre passeport doit être valide six mois après la date de votre  retour.

Le visa peut se faire :

  • auprès de l’ambassade d’Éthiopie de votre pays. Les formulaires et la marche à suivre se trouve sur le site de l’ambassade. Pour 1 mois vous payez 36€ et pour 3 mois 54€.
  • directement en ligne sur le site officiel https://www.evisa.gov.et/ (lien direct). L’e-visa coûte le même prix. L’e-visa éthiopien s’obtient en un délai annoncé de 3 jours ouvrés. Il est envoyé par courriel.

en arrivant à l’aéroport international de Bolé. Le bureau pour les visas se trouve sur la gauche avant les guichets de l’Immigration. Il est juste nécessaire de payer 45€ pour 1 mois ou 63€ pour 3 mois (montant en euro selon le cours $/€). Aucun document n’est demandé. Les agents délivrent en général un visa d’un mois. Si votre séjour dure plus d’un mois, indiquez-leur la durée de votre séjour et montrez-leur votre billet retour.

Le climat de l’Éthiopie varie considérablement en fonction des régions. L’Éthiopie est proche des tropiques, mais sa proximité avec l’Équateur est tempérée par l’altitude.

Dans les hautes terres, l’air est frais et vivifiant en saison sèche alors que la saison des pluies (mi-juin à mi-septembre) est maussade, les températures variant entre 15°C et 25°C. N’oubliez pas qu’Addis-Abeba culmine à 2400 m d’altitude. Les hautes montagnes ont un climat alpin.

En revanche, dans les vallées profondes de Tekezé et du Nil Bleu, et de manière générale dans les zones situées en dessous de 1200 mètres, les conditions climatiques sont tropicales.

La région Somali et celle du désert Danakil dans la région Afar ont, elles, un climat chaud et sec, créant des conditions semi-désertiques. L’Éthiopie connaît deux principales saisons. La saison sèche dure d’octobre à février et laisse la place à la saison des pluies qui est particulièrement intense en juillet et août. Dans le sud, dont la vallée de l’Omo, les pluies surviennent de mars à juin. Il est important de noter que l’Ethiopie n’a pas accès à la mer.

Vous partez dans le nord… Prenez d’une manière générale des vêtements d’été mais aussi des vêtements plus chauds pour les soirées fraîches ; des chaussures faciles à enlever et remettre pour la visite des églises, avec peut-être une paire de chaussettes que vous ne consacrerez qu’à cela. Emportez des vêtements vous couvrant les épaules et pas trop courts. Dans la journée, il fait chaud bien que parfois un petit vent peut venir vous rafraîchir. Le soir, vous pourrez avoir froid, prévoyez donc veste polaire et chaussettes.

Vous partez randonner dans le massif du Simien ou du Balé… Emportez de bonnes chaussures de marche et des vêtements chauds (vêtements polaires, chaussettes chaudes) pour le petit matin et les soirées. Un bonnet peut être le bienvenu. Un vêtement coupe-vent imperméable sera utile. Dans la journée avec le soleil et l’effort de la marche, vous apprécierez des vêtements plus légers : tee-shirts et polo, chemises et polo à manches longues, pantalon, bermuda (évitez les shorts). Votre sac de couchage doit être conçu et éprouvé pour des températures jusqu’à -5°C. Une couverture de survie pourra vous isoler de l’humidité du sol. Munissez-vous de lingettes si vous faites un trek de plusieurs jours. Il se peut que dans votre itinéraire de trek, vous puissiez vous baigner, n’oubliez pas votre maillot de bain !

Munissez-vous de chaussures de marche. Le choix de vos chaussures doit s’effectuer avec beaucoup de soin, il faut absolument éviter que le pied ne vienne buter sur l’avant de la chaussure. N’hésitez pas à acheter une chaussure de marche d’une demi pointure de plus que votre taille habituelle. Sinon il est conseillé de choisir une chaussure dans laquelle il est possible de passer un doigt derrière le talon lorsque l’avant du pied touche la chaussure.

Vous partez dans la région Danakil… La chaleur peut s’avérer accablante ! C’est une des zones les plus chaudes de la planète. Il vous faut donc des vêtements légers mais qui couvrent le corps. Prévoyez une lampe frontale, des gourdes isothermes et un masque contre les émanations. Ces masques se trouvent dans les magasins de bricolage, ce sont des masques anti-poussière. Cela convient très bien à la situation. Munissez-vous de lingettes car vous serez plusieurs jours en camping. Les soirées peuvent parfois être fraîches. Prévoyez votre sac de couchage et une polaire.

Vous partez dans le sud… t-shirts en coton, pantalons légers, jupes longues et bermudas seront parfaits. Pour les chaussures, privilégiez les chaussures fermées.

Dans tous les cas, veillez à emporter :

  • Votre « kit solaire », crème (corps et protection des lèvres), lunettes de soleil, couvre-chef ;
  • Une paire de jumelles ;
  • Un adaptateur pour charger vos batteries sur l’allume-cigare du véhicule ;
  • Une lampe de poche et des piles de rechange si nécessaire ;
  • Une ou deux bougies (ex : chauffe-plat) pourront être utiles dans la chambre en cas de coupures d’électricité ;
  • Des sacs plastiques comme des sacs congélation, peuvent être utiles pour acheter des graines, pois, haricots cuits…vendus sur les marchés ou par des enfants au bord des routes ;
  • Des chaussures en plastique (tongs par exemple) peuvent s’avérer pratiques ;
  • Bouchons d’oreilles anti-bruit (boules Quiès) et masque de sommeil.

Il est conseillé aux visiteurs d’être vaccinés contre la fièvre jaune. La vaccination contre le choléra est requise pour toute personne ayant séjourné ou transité dans une zone infectée par le choléra dans les six jours avant l’arrivée en Éthiopie.

La géographie et le climat de l’Ethiopie lui confèrent une singularité vis-à-vis du paludisme. S’il est quasiment absent des hautes terres et au-dessus de 2000m, il reste présent à des altitudes plus basses, de manière permanente ou intermittente en fonction de la saison des pluies.

Aussi il est rappelé les règles élémentaires de prévention lorsque l’on se rend dans une zone potentiellement impaludée :

  • tout d’abord éviter de se faire piquer par les moustiques, en protégeant les zones exposées (manches et pantalons longs, chaussettes) et en utilisant des répulsifs cutanés sur les zones découvertes), notamment dans la soirée et le début de la nuit.
  • dormir sous moustiquaire, imprégnée de préférence, et/ou dans une chambre climatisée et désinsectisée.
  • Pour un court séjour, la mise en route d’une prévention médicamenteuse (Malarone ou autre) ne se justifie pas à condition de respecter les recommandations précédentes, et d’être très vigilant sur la symptomatologie qui pourrait apparaître dans les 10 à 20 jours suivant le début du séjour dans une telle zone.

En altitude, une petite carie peut être source de douleurs des plus aiguës. Nous allons dans des régions où les dentistes se font parfois rares et sont souvent peu équipés. Une visite 4 à 6 semaines avant de partir vous permettra de partir et de voyager sans problème !

Du fait de l’altitude, nous vous recommandons fortement de consulter votre médecin avant de partir.

Les infrastructures routières s’améliorent dans le pays. A part le sud du pays, on peut pratiquement se déplacer en voiture individuelle. En tout cas, l’ensemble du territoire est accessible en 4×4. Il existe également un réseau de bus, de tout type, qui couvre une grande partie du pays. L’unique ligne de chemin de fer qui relie Addis-Abeba à Djibouti, via Dire Dawa, est en revanche vétuste et plutôt réservée au transport de marchandises pour le moment. Enfin, la compagnie nationale Ethiopian Airlines dessert les principales villes d’Ethiopie en plusieurs vols réguliers : elle propose un package avantageux avec réduction pour la visite du nord du pays, dite « route historique ».

Le moyen de paiement le plus utilisé est le birr éthiopien (ETB) que l’on peut se procurer dans les banques et dans les bureaux de change à l’aéroport et dans les hôtels d’Addis-Abeba. Il est d’environ 1 € = 35 birr / 1 $ = 31 birr. Il n’est pas nécessaire si vous êtes de la zone euro, d’emporter des USD. On change facilement les euros.

Nous vous recommandons de ne pas changer d’argent à votre arrivée à l’aéroport mais de le faire avec le guide-accompagnateur. On peut entrer jusqu’à 2500 €  ou 3000 $ dans le pays. Si vous déclarez ces devises, vous devez conserver le formulaire de déclaration de devises car il pourra vous être réclamé par les services douaniers à votre départ. Mais surtout, avec ce document, il vous sera possible de reconvertir les birrs éthiopiens qu’il vous reste en monnaie étrangère à l’aéroport au moment de votre départ. Les cartes de crédit pour les achats ne peuvent être utilisées que dans une mesure très restreinte (p. ex. dans les grands hôtels à Addis-Abeba et un petit nombre de boutiques). Pour retirer de l’argent, la carte de crédit pourra être utile d’autant plus que maintenant dans les villes de certaine importance, on trouve plus facilement des distributeurs.

        • Des antalgiques : Paracétamol (Doliprane, Dafalgan…)
        • Des comprimés pour l’irritation de la gorge (Lysopaine)
        • Contre les diarrhées aigües (Ercéfuryl)
        • Contre les diarrhées banales (Tiorfan)
        • Un pansement gastrique (Maalox)
        • Un antispasmodique (Spasfon)
        • Un antiseptique cutané : (Betadine, Hexomedine)
        • Un antibiotique à large spectre
        • Un après-piqûre
        • Une crème hydratante
        • Des anti-douleurs et anti-inflammatoires
        • Des pansements, des « compeed »
        • Des répulsifs anti-moustiques (Insect-écran, Biovectrol);
        • Des répulsifs anti-insectes, surtout antipuces (Biovectrol).
        • Un collyre pour les yeux
        • Des lingettes humides
        • Un baume pour les lèvres
        • Une crème solaire (voire écran total pour les peaux sensibles)
        • Une solution alcoolisée pour se laver les mains
        • Bouchons d’oreilles anti-bruit (boules Quiès) et masque de sommeil.

      Les pharmacies en Éthiopie sont plutôt bien achalandées. Par conséquent si vous avez besoin d’un médicament, n’hésitez pas à en parler avec votre guide qui pourra vous accompagner à la pharmacie.

      Notre bonne organisation vous épargnera la plupart des risques liés à l’alimentation. En effet, nous choisissons avec soin les restaurants où selon votre choix vous pourrez manger des plats éthiopiens ou plus occidentaux. Lors des bivouacs avec cuisinier, celui-ci sera toujours vigilant à vos standards et à vos goûts.

      Si vous souffrez d’une allergie alimentaire, n’oubliez pas de nous le signaler !

      N’oubliez pas vos médicaments personnels, si vous êtes en cours de traitement.

Si l’Ethiopie moderne est composée de près de la moitié de musulmans, le pays reste tout de même majoritairement chrétien. Le 11 septembre est le nouvel an orthodoxe, célébré par tous les Ethiopiens quelque soit leur confession. En dehors des fêtes majeures détaillées ci-dessous, les Ethiopiens sont connus pour leur ferveur religieuse.

Principales fêtes chrétiennes 2018

  •  27 septembre : Maskel (ou « fête de la croix »
  • 7 janvier : Noël orthodoxe
  • 19 janvier : Timkat (Epiphanie)
  • 17 avril : Vendredi saint orthodoxe
  • 19 Avril : Fasika (Pâques) 2019

Principales fêtes musulmanes 
Id al Fater (fin du ramadan) | Anniversaire de la naissance du prophète| Id al Adaha Attention, calendrier musulman !

Fêtes civiles

  • 2 mars : victoire de la bataille d’Adoua
  • 1er mai : fête international des travailleurs
  • 5 mai : victoire des Patriotes
  • 28 mai : chute du DERG

L’Ethiopie est un pays de tradition chrétienne orthodoxe qui suit officiellement le calendrier julien. En parallèle, elle s’harmonise avec le calendrier grégorien ou occidental. Ne soyez donc pas surpris de voir en certains lieux huit ans de moins par rapport au système que vous connaissez bien ! Le calendrier en vigueur en Ethiopie compte 12 mois de 30 jours et un treizième mois de 5 jours.

L’Ethiopie est un pays proche de l’équateur, la durée de la nuit est, presque toute l’année, équivalente à celle du jour. En conséquence, on décompte les heures de la journée d’une façon différente qu’en France, car il y a en gros 12 heures de jour et 12 heures de nuit : Faites attention si vous prenez des rendez-vous avec les autochtones : à 3h00 peut signifier à 9h00 ou à 21h00 pour un Ethiopien !

« Plus c’est rouge, plus ça pique ! »

L’Ethiopie a une grande tradition culinaire. Il y a tout d’abord l’injera, aliment phare de la cuisine éthiopienne, qui est une sorte de galette à base de tef (céréale endémique), un peu acide car la pâte est fermentée. L’injera accompagne tous les plats.

Les éthiopiens relèvent leurs plats avec du mitmita ou du berberé ou de l’awazé. Le berberé et le mitmita sont deux mélanges de multiples épices (cumin, cardamome, clou de girofle, gingembre, piment de Cayenne…). L’un est de couleur rouge, l’autre orangé. Ils parfument la plupart des plats en sauce.

Le kebbeh, ou beurre clarifié, souvent mélangé à des épices ou condiments, entre également dans la préparation de nombreux plats.

La viande, en dehors des périodes de jeûne, est un élément important pour la population. Elle peut être mangée crue : en kefto, viande crue hachée très finement mélangée avec des épices, ou tout simplement en kourtsega, un grand morceau de viande est apporté et découpé au fur et à mesure de la consommation par les personnes de la table. Elle peut être mangée cuite en tibs.

Autre plat, le dulet,un mélange d’abats et de tripes finement émincés et frits. Le kékel est de la viande bouillie. Attention, le porc, le lapin et le canard font partie des interdits alimentaires.

Vous apprécierez dans les grandes villes ou celles situées près d’un lac, le poisson qui peut-être accommodé de différentes manières (poisson entier ou coupé en tous petits morceaux, grillé ou à peine cuit, etc).

Le mot wot désigne toute sauce qui accompagne l’injera, réparti en deux catégories : alitchawot, (sorte de purée de légumes sans épice), kaïwot (souvent épicé à base de viande), shirowot (à base de haricots), messer wot (à base de lentilles) sont les plats typiques des jours de jeûne.

Le mouton (beg), la chèvre (fiyeul), le boeuf (beré) et le poulet (doro) sont les viandes qui peuvent aussi entrer dans la composition du wot.

N’hésitez pas à goûter le ShiroTegabino – préparation à base de farine de pois chiche et de tomate, le Beyaynetu – plat spécifique des jours de jeûne qui est une sorte « d’assiette composée » avec des pommes de terre, des carottes, du chou, du shiro, des lentilles,etc.

Pour confirmer la passion des Éthiopiens pour leurs aliments et condiments fétiches, le yeinjeraferfer est un mélange de petits morceaux d’injera agrémenté d’une sauce pimentée et servi dans une galette… d’injera.

Autres Restaurants

La présence italienne a laissé quelques traces dans la nourriture en Éthiopie. Vous trouverez de nombreuses sortes de pizzas, de délicieuses pates (spaghettis ou macaronis) et du riz qui seront accompagnés de poisson ou de veau panés, de steaks ou de poulet grillés, des lasagnes.

Nous sommes très fiers à ce jour d’avoir résisté à l’assaut des grandes chaînes de fast- food. On trouve évidemment de très bons hamburgers, sans compter les internationales frites (étonnamment appelées French fries !) qui accompagnent hamburgers, sandwichs.

On trouve très facilement dans Addis, à de nombreux coins de rue, des vendeurs de frites qui sortent leur étal et friteuses vers 16/17h et vous proposeront donc un petit goûter !

Il y a aussi la possibilité de manger des salades (attention cependant où vous les mangerez). Elles sont souvent composées (laitue, avocat, tomate, pomme de terre, betterave, banane…).

Dans Addis-Abeba, il y a de nombreux restaurants et l’on peut donc trouver différents types de restaurants (chinois, coréen, japonais, italiens, turcs, français, espagnol…).

En dehors d’Addis-Abeba, dans beaucoup de restaurants, vous aurez le choix entre des plats traditionnels ou des plats occidentaux (pizza, pâtes, frites).

Nous vous invitons à manger du poisson dans toutes les villes proches d’un lac.

Les boissons

La consommation de la bière est très répandue : les marques les plus populaires sont Bati, Méta, Castel et Saint-Georges, Bédelé à l’ouest et Harar à l’est, sans oublier Dashen, très mousseuse et délicieuse en pression. Dans les régions musulmanes, le Harar Sofi, une sorte de bière sans alcool aux arômes de miel, est une boisson appréciée.

Parmi les alcools traditionnels, le plus consommé est la tela, une bière de céréales germées et de feuilles d’un arbuste appelé gesho. Le tout, réduit en poudre, est mis à fermenter trois jours dans de l’eau.

Le tedj est un mélange de feuilles de gesho et de miel mis à fermenter et qui donne une boisson de couleur jaune orangé au degré d’alcool d’environ 15 %. La qualité du tedj dépend en grande partie de l’utilisation exclusive de miel, souvent remplacé à la ville par du sucre, afin d’accélérer le processus de fermentation.

Spris (mélange en amharique): parmi les jus de fruits frais courants, celui-ci est une particularité locale. C’est un mélange de jus de papaye, de mangue, d’ananas et… d’avocat se présentant sous un aspect stratifié multicolore. Une combinaison excellente et extrêmement nourrissante !

« Spris » désigne aussi un mélange café/thé. Avec le café, le thé, délicieusement parfumé, est l’autre boisson la plus fréquemment consommée. Le mélange des deux est d’ailleurs un très bon stimulant. Enfin, le macchiato, héritage de l’occupation italienne, a également de nombreux adeptes.

Le café qui revêt une importance fondamentale est devenu avec le temps l’une des principales sources de revenus du pays. Chaque village possède une Buna Bet (une maison du café) où l’on peut déguster cette boisson lors de la cérémonie du café.

Il existe de très bons hébergements et… de moins bons. Le confort des hébergements correspond à la réalité du pays. Nous utilisons des établissements en fonction de votre demande. Cependant nous vous conseillerons toujours de prendre les meilleurs hébergements et même si meilleur ne veut pas dire parfait ! Il faut convenir que la qualité du service peut varier de jour en jour, que l’entretien et la maintenance des installations ne sont pas faits régulièrement et qu’ils affichent par-là même un rapport qualité/prix parfois contestable.

A certains endroits, le choix est limité et le manque de formation du personnel peut parfois se faire ressentir sur le service. Même dans les meilleurs hôtels, l’eau chaude ne peut être garantie à tout moment ! Un hôtel qui était considéré de bonne qualité jusqu’ici peut se dégrader suite à un changement de personnel, de non entretien, etc.

Pendant votre circuit, il y a aussi de fortes probabilités qu’il y ait des pannes d’eau et d’électricité. Nous faisons tout notre possible pour être les plus réactifs et toujours adapter nos propositions d’hébergement au mieux. Néanmoins il est indispensable de garder en tête qu’on ne voyage pas en Ethiopie pour ses hôtels !

La capacité des lodges et hôtels étant, d’une façon générale, limitée (surtout en chambre individuelle), nous pouvons être amenés à remplacer un hébergement par un autre, en raison d’impératifs locaux.

Le réseau routier sur l’ensemble du pays se développe. Dans le nord du pays, le réseau routier permet l’utilisation de 4×4, de minibus, de bus. L’état des routes dans le sud nécessite encore l’utilisation des 4×4.

Certaines routes sont abimées, d’autres sont cahoteuses: gardez à l’esprit que vous visitez un pays en développement.

Le réseau routier se développant, il peut y avoir de nombreux travaux sur les routes et les déviations nécessaires ne sont pas toujours organisées.

Dans ce cas, nous serons dans l’obligation de modifier votre itinéraire.

Certains trajets restent longs, les routes poussiéreuses. Certains trajets se font sur des pistes fortement soumises aux conditions climatiques et parfois endommagées. En cas de fortes pluies ou de contraintes locales, votre itinéraire pourra être modifié.

Par respect pour la culture, nous vous recommandons de faire preuve d’une certaine retenue lorsque vous photographiez ou filmez la population locale et de lui demander son accord. Dans le Nord, il est préférable de demander la permission pour photographier et dans le Sud, une contribution pour la photo vous sera demandée en plus. Dans les églises, le flash est interdit. Il est  aussi strictement interdit de photographier des bâtiments ou constructions publics (aéroports, ponts) et de stationner à proximité de casernes, bases militaires, résidences officielles de hauts dignitaires ou tout autre bâtiment stratégique. Pour les caméscopes, il est demandé de régler des droits sur les sites. Il vous sera interdit de rentrer dans certains lieux avec votre appareil photo (banques par exemple). Vous pourrez le laisser aux gardes qui vous le rendront à votre sortie.

Vous voyagez dans la Vallée de l’Omo : L’intérêt principal d’une excursion dans le Sud réside dans la  rencontre avec les populations. Si ce voyage s’avère passionnant, il faut savoir à l’avance que désormais dans le sud, à quelques exceptions près, chaque photo se paie. Aujourd’hui l’impact du tourisme et les mauvaises pratiques de gens peu respectueux ont impliqué des rapports financiers quasi systématiques, rendant compliqués les premiers contacts. Bien entendu, on peut réussir à dépasser cela grâce à une grande ouverture d’esprit, mais aussi en cherchant à aller dans des villages et campements plus éloignés des axes routiers, en restant suffisamment longtemps dans un même endroit et en partageant des moments privilégiés ,en s’intéressant au mode de vie, aux rites  des populations avant de sortir l’appareil photo. Bref, en créant une relation humaine authentique même si celle-ci restera  par nature éphémère. Malgré tout cela, peut-être payerez-vous les photos mais peut-être vous ne le vivrez pas comme du racket et peut-être la population, elle, ne le vivra pas comme un vulgaire commerce de son image.

Sachez aussi qu’il y a un décalage entre ce que les voyageurs s’attendent à découvrir et la réalité de ces populations. Les populations du Sud rentrent de plain-pied dans les systèmes d’échange monétaire, ils ont parfaitement compris comment faire pour accroître leur capital. Pourquoi le leur reprocher et ne pas le reprocher à Rockefeller ?

D’une manière générale, l’Éthiopie ne souffre pas de la famine sur la majorité de son territoire. Or l’image médiatique en Europe de ce pays reste celle d’un pays affamé. Cette image pourra être renforcée par l’aspect de dénuement. Il est certain que les populations d’Éthiopie dans leur grande majorité, n’ont pas accès à un niveau de confort matériel élevé. Est-ce pour autant de la pauvreté ?

Il est d’usage de donner un pourboire pour tous petits services rendus. En donnant un pourboire, vous exprimez votre satisfaction quant à un service fourni. Vous choisissez librement de donner un pourboire et, le cas échéant, le montant de celui-ci. Nous vous rappelons que ces gratifications sont très appréciées des équipes locales dans des pays où le niveau de vie est souvent très bas. Sachez que pour les gens locaux, votre pourboire est généralement vital.

Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l’équipe locale. Dans les restaurants, le service est parfois compris mais vous pouvez laisser un peu d’argent en pourboire qui sera partagé entre les différents membres de l’équipe du restaurant. Il est convenable de laisser entre 5 et 10 % dans les bars et restaurants.

Pensez à gérer votre budget pourboire en conséquence des équipes et chauffeurs complémentaires (qui interviennent en cours de circuit) vous quittant avant votre retour sur Addis-Abeba (vous pouvez prendre les informations et des conseils auprès de votre guide principal).

Lors de votre voyage vous pourrez être accompagnés par :

  • Des scouts (par exemple, dans le Siemen et dans le Gheralta ou dans le Parc Mago). Leur fonction va de votre protection contre les animaux sauvages (vous avez peur ?) à celle contre les enfants « harceleurs » ! Ils peuvent vous donner un coup de main lors de passages difficiles au cours d’une marche.
  • Des guides locaux dont la qualité des connaissances peut varier. Sur certains sites, nous travaillons avec des guides locaux car ils créent un vrai « plus » pour vous. Sur d’autres sites, nous payons leur service car bien qu’obligatoires, nous nous abstenons de vous imposer leur présence !
  • Les prêtres sont aussi agriculteurs. Ils ne seront donc peut-être pas présents lorsque vous arriverez. Le guide enverra donc une personne pour aller les chercher.
  • En région Afar, des policiers Afar vous accompagneront sur les volcans.
  • A l’arrivée à votre hébergement, vous pourrez faire porter vos bagages par un bagagiste. Il est d’usage de lui donner par bagage et par portage 10 ETB.

 

Il est difficile de lister toutes les personnes qui interviendront tout au long de votre voyage.

A titre indicatif, pour les chauffeurs et le guide accompagnateur, voici ce qu’il est d’usage de donner :

Pour les groupes au total :

  • 8-10 voyageurs : 50€/voyageur
  • 10-12 voyageurs : 45€/voyageur
  • 12-14 voyageurs : 40€/voyageur
  • 14-16 voyageurs : 35€/voyageur
  • 16 et + voyageurs : 30€/voyageur

Pour les individuels, au total :

  • 1 voyageur : 10€/jour
  • 2 voyageurs : 8€/jour/voyageur
  • 3 voyageurs : 6€/jour/voyageur
  • 4 et + voyageurs : 4€/jour/voyageur
  1. Une petite idée… si vous voyagez en groupe, il vous est possible de faire une caisse commune avec les autres participants qui servira à distribuer les pourboires (évitant les éternels problèmes de monnaie) et/ou acheter les boissons non inclues et/ou éventuellement les bouteilles d’eau minérale (environ 1€ à 1.5 € chacune).